La plupart des gens s'accordent à dire qu'il s'agit d'aimer la sagesse, mais on ne peut pas "aimer" la sagesse, qui est un état d'esprit qu'on ne finit jamais d'atteindre complètement, qui commence quand on prend la mesure de soi-même au milieu de ce qui nous entoure et de ce dont nous sommes faits, à une échelle allant de la galaxie entière jusqu'aux particules élémentaires de chaque élément composant la matière. Cela revient à dire qu'on peut "aimer" quelque chose qui n'est pas le fruit de notre volonté propre, comme le simple fait de penser. Et c'est là que commence la philosophie, cette quête du "divin" qu'il y a en nous tous et dont la perte a provoqué la destruction des Atlantes. Il s'agit bien de sagesse, celle qui s'acquiert par le questionnement et la compréhension, par la contemplation et l'émerveillement, et enfin par un amour à l'échelle cosmique que l'on finit par appréhender et ressentir, ne serait-ce que fugacement, et dont la moindre parcelle est une étincelle de joie. |