Il ne s'agit pas que de sortir de l'Union Européenne, mais de la France telle qu'elle est devenue et qui n'en a plus que le nom, dont les valeurs d'humanité ne survivent qu'à travers ceux qui les ont conservées, et de tout système qui veut les voir effacées. Mais qu'est-ce qu'une valeur, un pays, une nation, une frontière, si l'on regarde cette petite boule bleue âgée de seulement 4,5 milliards d'années flottant et tournant à 30 km/s autour d'une étoile gigantesque en comparaison, et pourtant si ridiculement petite si on la compare à d'autres étoiles encore plus gigantesques, comme VY Canis Majoris, ou encore au trou noir supermassif au centre de notre galaxie et qui par sa masse retient les 400 milliards d'autres étoiles ?
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Ce qui nous distingue des autres animaux sociaux, c'est que nous avons une mémoire, et une histoire. Et qu'est-ce qui a forgé cette histoire ? Les relations entre les individus tout au long de cette histoire, les relations d'humain à humain, les échanges, la formation de sociétés et de communautés qui ne doivent leur prospérité que grâce aux individus qui les composent et dont chacun à sa place et un rôle vital. Pourquoi avons-nous cette mémoire si ce n'est que pour répéter les mêmes erreurs depuis 5000 ans sans jamais apprendre à préserver ce qu'on a, le peu de temps que nous l'avons, et sans que le prix n'en soit empreint que d'un aveuglement confinant à la bêtise, à l'injustice, et la folie ?
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Quand une relation devient toxique, il faut s'en extirper, que ce soit à l'échelle d'un couple, d'un voisinage, d'une communauté, ou d'un pays dont les dirigeants ne sont que l'ombre de ce qu'ils devraient être, par tous les moyens nécessaires, quel qu'en soit le prix, car il y va de l'essence de notre liberté, notre existence et notre droit à simplement pouvoir respirer comme bon nous semble. Le Frexit n'est ni plus ni moins que de devoir nous extirper de cette relation pour retrouver la plus élémentaire des libertés, celle de pouvoir exister sans être soumis à autre chose que notre mortalité, exister et profiter de cette poussière de temps qui nous est impartie, et exister en symbiose avec ce que nous offre cette planète.
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Mais qu'est-ce que la France, qui ne doit son existence qu'à l'invasion d'un peuple germanique ? Qu'est-ce qu'un pays si ce n'est les êtres qui l'occupent et qui à l'origine forment un seul peuple ? Aujourd'hui, comment peut-on appeler "pays" ou "nation" un système dans lequel on doit cohabiter avec des êtres qu'on laisse impunément égorger ou violer nos fils, nos filles, nos compagnes, et cohabiter avec ceux qui les laissent impunis, qui persistent à vouloir imposer un "vivre-ensemble", et qui nous ont divisés, discriminés, ségrégués, aliénés ? Comment peut-on cohabiter avec ces êtres qui ne partagent ni nos valeurs, ni nos convictions, et encore moins notre humanité, au point d'en être démoniaque ?
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Non, la France n'est pas "une", et elle n'est pas "indivisible", bien au contraire, les évènements n'ont fait que le prouver en révélant QUI étaient nos ennemis et de quoi ils étaient capables. On ne peut pas prétendre militer pour la liberté de toute une population et "en même temps" refuser à un seul peuple, à un seul être sa souveraineté, sa démocratie. Il est temps de reprendre notre pouvoir, de nous affranchir de cette "France", c'est justement par la démocratie que la roue du système sera brisée, rayon par rayon, et que nous pourrons en reconstruire une nouvelle, rayon par rayon, que l'on doit baser sur les principes de la cité idéale de Platon, et adaptée à notre monde moderne. Aujourd'hui, toute la population d'un pays, à moins qu'il ne soit fragmenté en divers Etats fédérés, ne peut être gouvernée que si le chef d'un gouvernement garant de son équilibre, de sa stabilité, de ses valeurs, porte cette charge à vie, avec des ministères et des représentants dont la fonction sera un devoir civique auquel chaque membre de la population devra un jour s'acquitter.
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Briser la roue ne peut commencer que par la Corse, qui de par son indépendance pourra :
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