logo





Accueil Da U Sperà

Déclaration Unanime D’Indépendance
Et de Renaissance Humaine De La Nation Corse

Inspirée et adaptée de la déclaration d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique de 1776,
elle-même inspirée de l'indépendance Corse proclamée en 1735.


Au XIXème siècle, l’humanité a socialement, biologiquement, et psychiquement sonné son glas avec l’industrialisation à outrance dont le fanatisme capitaliste a précipité la chute des peuples, de la nature, et de la science. Pour preuve, Nietzsche a un jour déclaré que :
« Dieu est mort, et c’est nous qui l’avons tué. »
Lorsque dans le cours des événements humains, dont l’histoire millénaire est teintée du sang des guerres, des massacres, des génocides, de l’horreur d’un Holocauste et de deux bombardements atomiques, il devient nécessaire pour un peuple de dissoudre les liens politiques qui l'ont attaché à un autre et de prendre, parmi les puissances de la Terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du Dieu de la nature lui donnent droit, le respect dû à l'opinion de l'humanité l'oblige à déclarer les causes qui le déterminent à la séparation.
Nous tenons pour évidentes par elles-mêmes les vérités suivantes :
  • Tous les êtres humains sont créés égaux, tous naissent et demeurent libres, égaux en droits.

  • Nul humain n’est supérieur, nul ne peut en assujettir ou en subordonner un autre de par la peur qui seule motive sa volonté, et nulle idéologie, nulle croyance en une divinité de quelque nature qu'elle soit ne saura jamais en être la cause.

  • Nul n’a le devoir en son âme et conscience d’être et de rester soumis à la moindre autorité qu’il n’aura pas reconnue comme légitime et bienveillante.
Les êtres humains sont, comme tout autre animal, dotés par le Créateur de droits inaliénables. Parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur sur la seule planète du système solaire qu’il leur a légué pour qu’ils y prospèrent sainement et respectueusement, qui à l’aube des temps était un paradis, et qu’ils n’ont que lentement mais sûrement condamnée à la nuit en confiant leur destin à d’autres qu’eux-mêmes.
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple,
le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs
. »
Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés, ce en quoi réside la démocratie. Toutes les fois qu'une forme de gouvernement devient destructive dans le but de se substituer au peuple, le peuple a le droit de la changer ou de l'abolir et d'établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l'organisant en la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur.
La prudence enseigne, à la vérité, que les gouvernements établis depuis longtemps ne doivent pas être changés pour des causes légères et passagères, et l'expérience de tous les temps a montré, en effet, que les hommes sont plus disposés à tolérer des maux supportables qu'à se faire justice à eux-mêmes en abolissant les formes auxquelles ils sont accoutumés. Mais lorsqu'une longue suite d'abus et d'usurpations, tendant invariablement au même but, marque le dessein de les soumettre au despotisme absolu, il est de leur droit, il est de leur devoir de rejeter un tel gouvernement et de pourvoir, par de nouvelles sauvegardes, à leur sécurité future. Telle a été la patience de la nation Corse, et telle est aujourd'hui la nécessité qui la force à changer son ancien et insupportable système de gouvernement.
Nous, le peuple Corse, de par notre culture, de par notre patrimoine, de par notre héritage, sommes le maitre incontestable de la souveraineté de notre ile, de notre identité, et de notre liberté. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Nous n’avons jamais et ne reconnaitrons jamais la légitimité d’un état et de gouvernements étrangers et hostiles qui perpétuent un système inique et fanatique, prétendument démocratique, corrompu, dont le dessein est la privation et le conditionnement total de notre libre-arbitre.
L'histoire du gouvernement français soumis à l’ingérence capricieuse de l’Union Européenne et au délirium capitaliste d’oligarques ploutocrates est l'histoire abusive d'une série d'injustices et d'usurpations répétées, qui toutes ont pour but direct l'établissement d'une tyrannie absolue.
Pour le prouver, rappelons et soumettons au monde impartial les faits qui ont conduit à cet inéluctable schisme.
Dans tout le cours de la mise en œuvre de cette « plandémie » et de ces oppressions, nous avons demandé justice dans les termes les plus humbles, nos pétitions et manifestations n'ont reçu pour réponse qu’une morgue ignominieuse et des injustices répétées.
Un président, pour qui les devoirs passent avant les droits et qui a nous renvoyé aux heures les plus sombres de l'histoire, qui n'a eu de respect ni pour le peuple ni pour sa fonction, dont le caractère vil est ainsi marqué par les actions qui peuvent signaler un tyran est impropre à gouverner un peuple libre.
Nous n’avons eu de cesse d’avertir nos représentants élus par le peuple et à son service des tentatives faites par sa législature pour étendre sur nous une injuste juridiction. Nous avons rappelé les circonstances, nous avons fait appel à la justice et à leur magnanimité naturelle, et nous les avons conjurés, au nom de la liberté, l’égalité, la fraternité, de désavouer ces usurpations qui devaient inévitablement interrompre notre liaison et nos bons rapports. Eux aussi ont été sourds à la voix de la raison. Nous devons donc nous rendre à la nécessité qui commande notre séparation et les regarder, de même que le reste de l'humanité, comme des ennemis dans la guerre et des amis dans la paix.
En conséquence, jamais nous ne nous laisserons imposer la programmation de nos vies, de notre naissance à notre mort, nous arrachant le plus élémentaire, sacré, absolu, et immuable des droits, celui d’en disposer en toute liberté, après la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression. Nous, les représentants de l’humanité et de la nation Corse, assemblés en consulte en la vallée d’Orezza qui a vu naitre Pasquale Paoli, père de notre nation, prenons à témoin les avatars de la Sagesse et du Châtiment Divin de la droiture de nos intentions, publions et déclarons solennellement au nom et par l'autorité du peuple de Corse et de l'Humanité, que notre nation a le droit d'être une nation libre et indépendante ; qu'elle soit dégagée de toute obéissance envers le gouvernement de France ; que toute subordination politique envers l'État Français est et doit être entièrement dissoute ; que, comme les États libres et indépendants, elle a pleine autorité de faire la guerre, de conclure la paix, de contracter des alliances, de réglementer le commerce et de faire tous autres actes ou choses que les États souverains ont droit de faire, et emplis d'une ferme confiance dans la protection de la divine Providence et de la Vierge Marie, sainte reine de Corse, nous engageons mutuellement au soutien de cette Déclaration notre honneur, nos vies, nos fortunes et notre bien le plus sacré, notre liberté.


croce


© LCF 2022